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Je joue avec les lettres, avec les mots. Bienvenue dans mon univers !

Le temps qui passe

Les marques du temps ne s'effacent pas, elles sont là effleurant notre espace vital.

Le ciel nous regarde et nous envoie des messages:

La pluie fine nous taillade le visage nous laissant une blessure intemporelle, le vent nous fouette; les yeux embués de larmes.

Un frimas d'hiver sous les douces pluies de l'automne, sans attendre l'été prochain sous un climat plus serein.

J'ai ,sans attendre, fermé  les yeux au devant d'une saison arrivant.

La pluie me renvoyant à des souvenirs d'enfance, bravant sans attendre les flaques d'eau à grands coups de bottes en caoutchouc.

Regarde le ciel s'assombrir et nous apporter ses plus mauvais cotés; "Orage, Ö désespoir".

Le ciel gronde sous des nuées d'étourneaux, l'ordre est établi, la symbiose est parfaite entre ces oiseaux et ce tonnerre, comme un acte accompli.

Allongé sur l'herbe humide, les nuages viennent à moi sous des formes plus époustouflantes les unes que les autres, des chiens en coton, des dieux brandissant leurs fourches, des êtres que tout oppose, des rêves d'enfant, des besoins d'adultes.

Je n'éprouverais aucun ressentiment face à cette nature que l'on dit hostile, elle vit tout simplement.

Allongé sur l'herbe humide, j'ai maintenant dix ans et un à un je compte les nuages disposés sur un fond bleu, une toile de maître, un ressenti en technicolor avec en fond sonore le merle rieur qui semble se moquer de moi.

Allongé sur l'herbe humide, j'ai dix, quinze ou quarante ans et je rêve.

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C
J'aime cette rêverie et cette évocation simple et juste.
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V
merci à toi Cécile