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Je joue avec les lettres, avec les mots. Bienvenue dans mon univers !

Ma muse africaine ( hommage à Louyse )

Ma muse africaine ( hommage à Louyse )

Elle me regarde du fond de sa toile, ma muse africaine, ses couleurs jaunes et grises.

Que me veux-tu belle métisse, un regard interrogateur, des yeux qui me cherche, moi pauvre esthète d'une peinture en mal de compréhension. Je ne peux me détacher de ton regard.

Tu es ma muse africaine, celle pour qui je peins, celle pour qui j'écris. Tu me donnes tout, tu me dévisages.

Qu'attends tu de moi belle métisse?

Puisque ma curiosité est là, que dois je en conclure, ton visage me parle, tes yeux me donnent, tes couleurs me ravissent.

J'attends de toi que tu te révèles, que tu nous apprennes, ce pour quoi tu es là. J'aurais tant de choses à te dire, à t' écrire.

Les autres me regardent " Là-bas " , des jumeaux, les couleurs vives sur leur visage. Deux visages, un brin interrogatif, me poursuivent de leur question.

Dis moi, qui sont ces étrangers, chère muse africaine, que me veulent-ils ?

Dans quoi suis-je embarqué?

Les couleurs m'échappent, regarde les, ces autres en couleurs.

Ils ne viennent pas du même pays que toi, ma muse africaine, ils sont perdus tels deux orphelins d'un pays imaginaires.

Eux aussi, me défient du regard. Je ferme les yeux mais leurs couleurs m'inondent.

Serait ce un cauchemar ou un rêve éveillé, suis je là ou simplement égaré ?

Un peu de rouge, de bleu, un arc en ciel imaginaire, un défi pour moi.

D'où viens tu chère muse africaine?

Au-delà de ce pont, majestueux édifice colorés, un pont différent, un pont absent par moment. Ce pont entre deux rives, entre deux moments échappés.

Ce pont, entre nous, entre nos sentiments, siège à merveille. Ils nous relient toi et moi ma muse africaine.

Je vois au loin, ces barques échouées, l'eau les a rejetée. Une tempête de couleur, la mer absente , les oiseaux ne sont plus.

Elles reposent maladroitement sur le sable, elles ne vivent plus.

En passant, je me revois les chercher, les monter, pour aller vers toi chère muse africaine, des rendez vous que l'on manquent, des défaites inéluctables.

Reviens moi chère muse africaine, regarde moi, enveloppe moi de ton regard et fais fi de tous ces gens qui en instant sous leurs parapluies, soulèvent ce vent d'indignation.

Le ciel pleure, les larmes déferlent devant moi, mon sourire a disparu.

Je ne suis plus avec toi, je regarde cette foule colorée se diriger vers un destin imprécis, vers une suite malheureuse.

Cette foule n'a aucun scrupule, les origines, les statuts, les ordres, les désordres, tout est lié. Le bonheur n'a pas d'âge, les sentiments font loi.

Chut, le silence est de rigueur, pas un mot entre nous.

Je te regarde et je 'admire.

Du fond de ta toile, tu me parles, tu m'observes et je suis coloré de bons sentiments.

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