Rêveur d'autre mer

Allongé sur ce lit de sable fin, je repense tendrement aux saisons passées, à ce rythme écoulé. Je me languis de la tendresse de ces larmes de sel, ce vent s'insinuant délicatement sur une peau légèrement rafraîchie. Le froid, le chaud, une température des sentiments, un déluge de sensations innées.



Le soleil se lève à l'est, l' Orient synthétique et sympathique. Une overdose de bon sentiments comme dirait l'autre.

Je rêve, simplement, une envie subite de m'envoler, de survoler ces lagunes à la recherche d'une sirène échouée sur un banc de...



Jour ou nuit, je ne sais plus; les marées avancent à la vitesse d'un cheval au galop; les sternes et les goéland battent des ailes à n'en plus finir.

Je me relève doucement à la recherche de mes mots, serait-il l'heure de se lever ou aurais je le temps encore de laisser mon esprit divaguer?



A l'instant où j'écris ces mots, une musique résonne à mes oreilles et je me laisse emmener sur les rythmes effrénés d'un rock endiablé ou d'une ballade anecdotique.

Je suis perdu, la fenêtre ouverte sur ce paysage d'Outre atlantique, j'observe amoureusement cette sirène étendue près de moi.

Le vent, les vagues; les vagues, le vent. Une météo indisciplinée ?

J'aurais bien envie de tout refermer, et de me recoucher, et de me laisser aller à mon doux rêve, les rayons jaune orangé d'un soleil couchant.



Inlassablement, je parcours les pages de mes écrits et j'imagine, je vois et j'observe ces mots, ces phrases et ce berceau qu'est la mer.