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Je joue avec les lettres, avec les mots. Bienvenue dans mon univers !

Ouzbek me voilà ( partie 11 )

Ouzbek me voilà ( partie 11 )

 

Kyzylkum nous attendait, son désert torride, ses miracles peut-être ? Nous partirions aux aurores, au moment où la nature se révèle calme et enchanteresse. Sous les meilleurs auspices, nous continuerons notre périple, en véritables aventuriers.

En véritables chasseurs de trésors nous découvrirons les plus humbles demeures, nous rencontrerons de parfaits inconnus, soucieux de croire en un monde salutaire.

Il nous faudrait au moins huit jours de marche, huit de parfaite harmonie avec la nature. Nous ne ferions qu'un avec les chevaux, qu'un avec cette nature environnante.

Mes souvenirs avec moi, je reprends la route avec mon fidèle des plus fidèles, ce cher Islom.

 

Le route sera dure, nous le savons tous deux, mais peu importe, la vraie vie est ici, pleine de découvertes et d'aventures.

Kyzylkum nous voilà !

 

Ce pays grandiose, cette terre si souvent hostile au fil des siècles, depuis l'empire d'Alexandre le Grand jusqu'à celui des tsars, ce pays a vu naître, s'affronter ou cohabiter les plus grands empires.

Une terre de combat et de justice.

Islom en forme, marchait avec force et convenance, avec une détermination sans failles. Il avait l'allure dans grands aventuriers, des hommes dignes d'un grand respect.

 

La route promettait d'être longue avant d'arriver dans ce fameux désert.

 

Silencieux comme le vent d'est, comme cette profondeur que nous donne cette nature enrichissante.

La route promettait d'être longue certes mais cette expédition sera toujours enrichissante.

Nous partîmes deux et nous serons toujours ensemble quelque que puisse être la situation.

 

Pampultar nous attendrait de pierres fermes, ses monuments gigantesques avec ses faïences d'une dorure exceptionnelle, des tours inimaginable d'une moquée diablement colorée.

Pampultar, digne de ce nom. Un bijou, rien à dire de plus.

 

Elle prenait place au cœur de désert de Kyzylkum, une oasis de vie et de verdure, un chemin de croix sans conséquences, une rupture anecdotique.

Je parlais toujours lorsque je marchais, peut-être cela m'aidait-il à réfléchir ou à me concentrer sur mon devoir, sur mes actes. Tout cela n'avait pas l'air d'inquiéter Islom, fier gaillard qui devait certaines fois me prendre pour un fou. Mais qu'importe ce doux regard de ce fidèle ami, je me comportais comme un homme qui aimait cette terre, ce soleil, ces animaux. Fier de fouler ce pays béni des Dieux.

 

Je me souviens d'un temps passé, ou un petit enfant curieux de tout se baladait au gré du vent d'antan, rimes effacées d'un monde que l'on ne peut oublier.

J'ai voyagé à travers les livres, dégustant pages après pages, les silences, et les bruits de fond de ces aventures sans commune mesure, intemporelles. Les épisodes inoubliables de ces héros de cape et d'épée, du Capitaine Fracasse, de Cyrano de Bergerac. Que de moments, assis sur le rebord de la fenêtre de ma chambre, voyageant avec ceux qui m'ont fait rêver.

Je suis ici dans ce pays étranger, à l'ombre de ces arbres, les Plimules, ces chênes légendaires et millénaires, là où le vent a bien du mal à entrer, à se figer dans le silence de cette nature chatoyante.

 

Je navigue avec fidèle ami, accompagné de deux magnifiques chevaux offerts par notre dévoué Tohirbek. Grâce à lui, à sa famille, à ses valeureux individus, j'éprouvais un réel plaisir à partager ce beau pays.

A l'ombre des Plimules, il faisait bon vivre sous ce ramages de ces arbres d'une beauté luxuriante, d'une nature tant désirée. Les explorateurs du monde entier désireraient être à ma place.

 

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